Le don du sang est un acte d’engagement précieux. Le sang des donneurs est en majorité utilisé pour les transfusions (500 000 par an en France). Dès le prélèvement, des verrous de sécurité sont activés pour limiter les risques chez les receveurs.
Du médicament dans le sang
Parce qu’il se retrouve dans la circulation sanguine, le médicament constitue un risque à prendre en compte dans le cadre du don du sang. C’est particulièrement vrai pour des médicaments tératogènes (c’est-à-dire toxiques pour le fœtus), ou des médicaments fluidifiant le sang comme l’aspirine. Un délai doit donc être respecté afin que l’organisme du donneur élimine totalement le médicament.
Un délai plus ou moins long
Selon la molécule, le délai imposé entre la dernière prise et le don de sang est plus ou moins long. Par exemple, l’acitrétine (pour traiter le psoriasis) contre-indique le don du sang pendant trois ans, alors que cette contre-indication n’est que d’une semaine pour les antibiotiques. En revanche, pour la majorité des vaccins (dont les vaccins contre la COVID-19 !), aucun délai n’est nécessaire.
Demandez conseil à votre pharmacien.